➡️ GROUPE CHAPUIS


Il était une fois le groupe Chapuis

Situé à l’entrée du village en venant d’Aix, le groupe Chapuis s’est constitué en 1958. Nous allons vous conter l’histoire de ce quartier emblématique de notre village grâce aux témoignages de Jean Mavel et des santonniers Roger et Mireille Jouve que nous remercions de leur précieuse collaboration.

« Dans les années 30, beaucoup de champs entourent le village nous précise Jean Mavel. Un projet d’urbanisation se met en place avec la construction du groupe Mavel du nom de ma famille qui est propriétaire des lieux. Des plans sont établis et le projet semble bien ficelé. Malheureusement les vicissitudes de la guerre le feront avorter.»

En Avril 1942 en pleine occupation allemande, Jean Pierre Mavel le père de Jean vend ses terrains à Madame Chapuis . Cette dernière confie ses terres à Monsieur Rousseau qui va y cultiver des céréales jusqu’en 1958.

A cette époque Monsieur Mattéoda un promoteur bien connu achète le terrain de Madame Chapuis dont le nom sera donné au projet de construction qui va voir le jour. C’est un terrain vague qui a été morcelé. La constitution et la construction du groupe désormais appelé Chapuis démarre le 3 juillet 1958. Elle sera achevée en 1963 avec la réalisation de 75 villas. L’architecte est Monsieur Chartier et c’est l’entreprise RAMI qui a réalisée les travaux.

Roger Jouve le célèbre santonnier en a été le premier habitant en Septembre 1959 et nous livre une anecdote assez cocasse : « Avant la constitution de ce quartier une partie de ma résidence dont mon atelier se trouvait à l’entrée du lotissement. Pour faire l’entrée actuelle il a fallu en démolir une partie et la reconstruire un peu plus bas ou elle se trouve aujourd’hui. ». Son épouse Mireille a un petit regret : « J’aurais aimée que les rues du quartier portent des noms provençaux. Au lieu de çà ce sont les signes du zodiaques qui ont étés choisis. »

Ce n’est que plus tard que des noms fleurant bon notre belle Provence apparaîtrons dans Luynes. Ce sera la ZAC Saint Jean au milieu des années 80 mais çà c’est une autre histoire!